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Mormons en Cornouaille
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25 février 2015

Message du mois de mars 2015

Suivez les prophètes
Thomas S. Monson

J’étais dans la Marine des États-Unis à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. J’étais matelot de deuxième classe, le grade le plus bas de la marine. Puis je me suis qualifié pour être matelot de première classe, puis quartier-maître.

La Deuxième Guerre mondiale finie, j’ai été démobilisé. Mais j’ai pris la décision que, si je retournais sous les drapeaux, je deviendrais officier. Je me suis dit : « plus de corvées de cuisine, d’astiquage de pont, si je peux l’éviter. »

Quand j’ai été démobilisé, je me suis engagé dans la réserve de la Marine des États-Unis. Je suis allé à l’exercice tous les lundis soirs. J’ai beaucoup étudié pour être au niveau. J’ai passé tous les examens imaginables : intellectuels, physiques et émotionnels. Enfin, j’ai reçu la bonne nouvelle : « Vous êtes accepté comme enseigne dans la réserve de la Marine des États-Unis. »

Heureux, je l’ai montrée à ma femme, Frances, et j’ai dit : « J’ai réussi ! J’ai réussi ! » Elle m’a embrassé et m’a dit : « Tu as travaillé suffisamment dur pour réussir. »

Il s’est alors produit quelque chose. J’ai été appelé comme conseiller dans l’épiscopat de ma paroisse. La réunion d’épiscopat était le soir de mon exercice dans la marine. J’étais placé devant un choix terrible. Je savais que je n’avais pas le temps de me consacrer à la réserve de la marine et à mes responsabilités dans l’épiscopat. Qu’est-ce que je devais faire ? Il me fallait prendre une décision.

J’ai prié. Ensuite, je suis allé voir l’homme qui était mon président de pieu quand j’étais jeune, Harold B. Lee, alors membre du Collège des douze apôtres. Je me suis assis en face de lui, à son bureau. Je lui ai dit combien je tenais à ce grade d’officier. En fait, je lui ai montré la lettre d’affectation que j’avais reçue.

Illustration Paul Mann

Après avoir réfléchi à la question pendant un moment, il m’a répondu : « Voici ce que vous devez faire, frère Monson. Écrivez une lettre à l’amirauté et dites que, du fait de votre appel comme membre de l’épiscopat, vous ne pouvez accepter ce grade d’officier dans la réserve de la marine. »

J’étais effondré. Il a ajouté : « Écrivez au commandant du douzième district de la marine, à San Francisco, pour demander à être relevé de la réserve. »

Je lui ai dit : « Frère Lee, vous ne connaissez pas les militaires. Bien sûr qu’ils ne me donneront pas ce grade d’officier, si je le refuse, mais le douzième district de la Marine ne va pas me laisser lui échapper. Avec la guerre qui menace en Corée, un sous-officier serait certainement appelé sous les drapeaux. Si je suis appelé, je préférerais retourner comme officier, mais ce ne sera pas le cas si je n’accepte pas ce poste de commandement. Êtes-vous sûr que c’est le conseil que vous avez à me donner ? »

Il a posé paternellement la main sur mon épaule, et m’a dit : « Frère Monson, ayez plus de foi. L’armée n’est pas pour vous. »

Je suis rentré chez moi. J’ai remis la lettre de promotion, tâchée de larmes, dans son enveloppe avec une lettre de refus. Puis j’ai écrit au douzième district de la marine en demandant à être relevé de la réserve.

Ma relève de la réserve de la marine faisait partie du dernier groupe traité avant la déclaration de guerre de Corée. Mon groupe de réservistes a été envoyé en service actif. Six semaines après avoir été appelé comme conseiller dans l’épiscopat, j’ai été appelé comme évêque de ma paroisse.

Je n’aurais pas le poste que j’ai aujourd’hui dans l’Église si je n’avais pas suivi le conseil d’un prophète, si je n’avais pas prié pour prendre une décision, et si je n’avais pas appris à chérir une importante vérité : la sagesse de Dieu peut paraître une folie aux yeux des hommes1. Mais la plus grande leçon que nous puissions apprendre dans la condition mortelle, c’est que lorsque Dieu commande et que ses enfants obéissent, ils auront toujours raison.

Quelqu’un a dit que le portail de l’histoire tourne sur de petits gonds et il en va de même de notre vie. Les décisions déterminent le destin. Mais nous ne sommes pas sans aide dans les décisions.

Si vous voulez voir la lumière des cieux, si vous voulez ressentir l’inspiration du Dieu Tout-Puissant, si vous voulez avoir dans le cœur le sentiment que votre Père céleste vous guide, alors suivez les prophètes de Dieu. Si vous suivez les prophètes, vous serez en terrain sûr.

 

Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ICI 

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