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Mormons en Cornouaille
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30 mars 2015

Conférence générale

 

 Conférence générale de l'Eglise les 4 et 5 avril

voir aussi sur le site de l'Eglise ....  ICI

 conference_generale-centre_conference

Des millions de personnes seront touchées individuellement par les messages diffusés lors de la conférence générale.
Notre prophète vivant Tomas S. Monson s'adressera au monde. Vous pouvez suivre en direct la Conférence Générale sur Internet à cette adresse.

      Horaires en France :

  • samedi 4 avril 16H00 - 17H30 session soeurs
  • samedi 4 avril 18H00 - 20H00 session pour tous
  • dimanche 5 avril 10H00 - 12H00 session de la Prêtrise
  • dimanche 5 avril 14H00 - 16H00  session pour tous 

 

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1 mars 2015

Récit de ma conversion

Par Dominique Lucas 

 

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            Lorsque j’étais petit, je voulais devenir prêtre dans l’Église catholique. Je me sentais comme poussé vers cette voie, animé du désir sincère de faire le bien, de servir les autres, d’être juste.
 
            A l’âge de onze ans, je suis donc rentré au séminaire catholique de Sainte-Anne-d’Auray (56) pour y  suivre mes études secondaires et me préparer au sacerdoce.
 
            Vers l’âge de treize ans, j’ai pris conscience de mon attirance pour le sexe opposé. J’ai alors commencé à me dire que ce serait difficile pour moi de vivre sans une femme à mes côtés, sans famille, sans enfants. J’étais tiraillé, pour ne pas dire écartelé, entre mon désir de devenir prêtre catholique, donc célibataire, et mon aspiration à me marier et à fonder une famille.
 
            Ce conflit intérieur à duré tout le temps de mon adolescence, pour atteindre son paroxysme lors de ma 1ère année de « grand séminaire » à Saint-Brieuc (juste après mon BAC). Ce déchirement, combiné à une remise en cause profonde des fondements de ma foi, m’a conduit à l’âge de vingt ans à abandonner mon projet de devenir prêtre catholique.
 
            Ont suivi de longs mois d’errance spirituelle et de relâchement moral. Heureusement, ce fut aussi le doux moment où j’ai rencontré celle qui est aujourd’hui mon épouse éternelle. Elle fut pour moi, à cette époque de grande turbulence, une ancre et un havre de paix. Bien que nous nous soyons mariés à l’église catholique, alors que j’avais 23 ans, ma croyance en Dieu s’était effondrée. J’avais commencé à tourner mes regards vers d’autres solutions « terrestres », pour tout dire politiques. Il m’apparaissait que la solution aux maux de ce monde était à chercher dans une analyse et des décisions politiques. Ce fut ma période « rouge vermeil ». 
 
            Mais, alors même que je m’éloignais d’une manière apparemment irrémédiable de Dieu, deux  gentils missionnaires de l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (Mormons) nous ont accostés un jour dans la rue et nous ont proposé de nous délivrer un « message sur la famille ». Heureusement, une fois encore, mon épouse accepta l’invitation. Si j’avais été seul ce jour là, j’aurais sûrement refusé de les recevoir.
 
            Bien que nous ayons employé notre première soirée à tenter (sans le moindre succès d’ailleurs) de déstabiliser les missionnaires par nos remarques un peu sarcastiques, je ne peux nier que leur calme, la beauté de leur message, leur rayonnement spirituel, leur pureté même, m’impressionnèrent.
 
            Je me souviens du second rendez-vous, où, cette fois nous les reçûmes dans la salle à manger, et non dans la cuisine comme la première fois. C’était plus chaleureux, et nous étions plus réceptifs. Néanmoins, j’étais toujours extrêmement sceptique et critique. Une de mes phrases let-motif pour couper court à tout approfondissement des points de doctrine qui m’étaient présentés était : « Mais moi je ne crois pas en Dieu ! ». A quoi les missionnaires répondaient invariablement : « Supposons un instant, Monsieur Lucas, que Dieu existe bel et bien .. ! ».
 
            Je me souviens très bien qu’à l’issue de notre troisième échange, je me suis secrètement fait la réflexion au sujet du plan de salut : «  Je ne sais pas si c’est vrai, mais si ça l’est, c’est tout simplement merveilleux ! ….
 
            Il y eut d’autres discussions, et assez vite certains efforts de notre part, comme nous mettre à genoux  pour prier à haute voix. C’était difficile et étrange, mais nous l’avons fait honnêtement. Il me semble que c’est à cause de cela en grande partie que le message de l’Évangile a pu commencer à pénétrer les fibres de notre cœur.
 
            Le départ des deux missionnaires qui avaient commencé à nous enseigner et l’arrivée de deux remplaçants a été décisif pour notre progression. En effet, les deux nouveaux missionnaires étaient probablement plus « classiques » dans leur approche, et vraisemblablement aussi plus respectueux des règles, (ils ne quittaient pas par exemple la maison à 1h du matin, comme c’est arrivé une fois avec la 1ere équipe !). Ils nous ont surtout encouragés à relever le défi d’être baptisés trois semaines plus tard. C’était un énorme défi pour nous qui étions si fragiles et si peu sûrs de nous, mais, d’une manière que j’ai encore du mal à expliquer aujourd’hui, nous l’avons fait. Un mois plus tard (le 16 juillet 1977), donc seulement une petite semaine après la date fixée, nous étions baptisés dans la mer à Larmor-Plage.(56).
 
            Ce fut un moment de délices. Il était à peine 8 heures du matin. Il faisait un temps magnifique, sept personnes étaient présentes : mon épouse et moi, notre fils Ronan âgé de 18 mois, Elder Ploeger et Elder Martin, une sœur de l’Église, et une amie de l’Église. La mer était si calme ! C’était comme si notre Père Céleste avait apprêté ce lieu pour nous. Un souvenir ineffaçable !
 
            Après avoir été confirmés à l’église, nous sommes revenus à la maison, et y avons invité les missionnaires. C’est alors que j’ai eu ma première expérience spirituelle consciente. Alors que je faisais cuire du poisson, j’ai ressenti la douce et merveilleuse influence de l’Esprit m’envelopper et me témoigner de la véracité de l’Évangile rétabli. Ce fut une expérience à la fois douce et puissante. J’étais touché, recueilli…sans quitter des yeux la cuisson du poisson ! Un autre moment irremplaçable.
 
            Depuis ce moment, j’ai ressenti des milliers de fois la véracité de cette œuvre. J’aime la façon dont l’Esprit nous touche et travaille à nous perfectionner, touche après touche, jour après jour. 
 
            Je témoigne que cette œuvre est vraie. Dieu vit, il est notre Père bien aimé. Jésus-Christ est notre Sauveur aimant et compatissant. Le Saint-Esprit est un compagnon merveilleux et attentif à nos besoins.
 
            Je témoigne aussi du rétablissement miraculeux de l’Église de Jésus-Christ en ces derniers jours en prévision du retour glorieux du Sauveur.
 
            Je me sens tellement béni d’avoir rencontré ces jeunes-hommes de Dieu au début de ma vie d’adulte. Je suis reconnaissant pour ma douce et tendre épouse et pour mes enfants, nos nobles « rameaux ». Reconnaissant d’avoir pu concilier l’inconciliable : mariage et prêtrise ! Reconnaissant aussi pour mes ancêtres qui m’ont précédé et à qui je dois la vie ! Reconnaissant enfin pour tous ceux, membres et dirigeants, qui ont béni, bénissent, et béniront encore ma vie.
 
Dominique Lucas 
Responsable de la paroisse de Quimper 

 

1 mars 2015

Découvrez qui nous sommes

Une Église mondiale

« Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours » est le nom officiel de notre Église, parfois connue sous le nom « d’Église mormone ». Le nom « Mormon » est tiré du Livre de Mormon, volume d’Écritures saintes comparable à la Bible, dont le rédacteur s’appelait Mormon. « Saints » fait référence aux membres de l’Église originelle : l’apôtre Paul s’adresse dans une des épîtres aux « saints » de Corinthe. « Derniers Jours » désigne notre époque par opposition aux « premiers jours » qui correspondent à l’époque du Christ.  

L’Église de Jésus-Christ a été rétablie en 1830 dans l’état de New York par Joseph Smith, son premier prophète et président. Elle a son siège à Salt Lake City en Utah. Son prophète et président actuel est Thomas S. Monson. Il est assisté de deux conseillers et de douze apôtres.

Nous sommes 15 millions de membres (6,4 millions aux États-Unis) répartis dans 176 pays et territoires. Nous construisons chaque jour un nouveau lieu de culte, financé par la dîme des membres . Nos assemblées locales sont dirigées par des fidèles - hommes et femmes - non professionnels et non rémunérés.

Les mormons sont des gens engagés et ouverts sur le monde. Ils participent  activement à la vie politique et au monde des affaires, du droit, de la médecine, de l’enseignement, des médias, du  sport, du spectacle …, où ils occupent souvent des postes de confiance. Le développement des talents intellectuels, artistiques et physiques est encouragé. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dispose d’un système éducatif de qualité et de plusieurs universités réputées, dont celle de Brigham Young en Utah.

Plusieurs études montrent que nous sommes en meilleure santé et vivons plus longtemps que la moyenne, en vertu d’un code de santé invitant à s’abstenir d’alcool, de thé et de café, à ne pas fumer et à ne pas consommer de drogue, à manger sainement et à faire régulièrement de l’exercice. « Un esprit sain dans un corps sain ».

 

Une Église chrétienne

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Comme son nom l’indique, l’Église de Jésus-Christ  des Saints des Derniers Jours est une Église chrétienne. Nous croyons que Jésus-Christ est le Sauveur de l’humanité et nous nous efforçons de modeler notre vie sur la sienne en suivant ses enseignements. Il est au centre de notre foi. Comme les autres Églises chrétiennes, nous commémorons chaque semaine son sacrifice expiatoire lors de notre service de culte. (Le_Christ_est_vivant)

Nous croyons en outre que l’âme est éternelle, que Dieu est le Père de notre esprit et que nous pouvons retourner auprès de lui après la mort. Il a préparé un plan et donné des commandements pour le bonheur de ses enfants sur cette terre et dans l’éternité. 

Nous croyons que  l’Église originelle du Christ a été perdue puis rétablie de nos jours. La prêtrise - l’autorité donnée aux hommes d’agir au nom de Dieu - a également été rétablie ainsi que toutes les ordonnances (sacrements) nécessaires au salut. Au printemps 1820, un jeune fermier du nom de Joseph Smith, ne sachant à quelle Église se joindre, invoqua le Père. Dieu lui apparut, accompagné de son Fils Jésus-Christ. Ce dernier lui donna les instructions pour rétablir son Église.

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Nous croyons en la sainte Bible, l’Ancien comme le Nouveau Testament. Nous croyons aussi au Livre de Mormon qui soutient et authentifie la Bible et témoigne de la divinité du Christ. Le Livre de Mormon est un autre témoignage de Jésus-Christ. 

Nous croyons que Dieu continue de parler aux hommes de nos jours. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours répond clairement aux grandes questions : Qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Pourquoi suis-je ici ? Y-a-t-il une vie après la vie ? Elle nous apprend comment vivre l’Évangile de Jésus-Christ au quotidien au foyer, au travail, en société.

Nous suivons un code moral élevé : « Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes et vertueux et que nous devons faire du bien à tous les hommes (…) Nous aspirons à tout ce qui est vertueux, aimable, de bonne réputation ou digne de louange. » (13ème article de foi).

Nous prônons la tolérance : « Nous réclamons le devoir sacré d’adorer le Dieu tout puissant selon les inspiration de notre conscience et nous concédons à tous les hommes ce même droit d’adorer comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu’ils veulent. » (11ème  article de foi)

 

Une Église centrée sur la famille

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 Nous considérons la famille comme l’institution la plus importante sur la terre et la cellule de base de l’Église et de la société. « Aucun succès ne peut compenser l’échec au foyer » a déclaré un de nos prophètes.

Nous sommes profondément attachés au mariage, défini comme l’union d’un homme et d’une femme. Contrairement à une opinion très répandue, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est formellement opposée à toute forme de polygamie. Nous croyons que le mariage entre l’homme et la femme est ordonné de Dieu et que la famille est essentielle au plan du Créateur. Les enfants ont le droit de naître dans les liens du mariage et d’être élevés par un père et une mère qui honorent leurs vœux de mariage dans la fidélité totale. Le bonheur en famille est assuré lorsque celle-ci s’appuie sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ. L’homme et la femme, le père et la mère agissent en partenaires égaux.

Les ordonnances (sacrements) les plus élevées et les plus sacrées de notre religion, tel que le mariage éternel, sont célébrés dans les saints temples. Le taux de divorce chez les couples ayant contracté un tel mariage est de loin inférieur à la moyenne.

Les mormons se réunissent chaque semaine pour la soirée familiale (en général le lundi soir), un moment récréatif et convivial qui favorise la transmission des valeurs et rapproche les générations. Cette tradition, qui remonte à 1915, contribue à créer un climat d’unité et de sécurité au foyer.

En lien avec la nature éternelle de l’esprit, la théologie de l’Église insiste sur la nécessité du baptême (accompli par immersion à partir de l’âge de huit ans) et invite à étendre cette pratique en faveur de ses ancêtres décédés. Il s’agit là de la doctrine du baptême pour les morts, pratiquée par les premiers chrétiens (voir 1 Corinthiens 15 : 29). Cette ordonnance ne peut être accomplie que dans un temple. Les Mormons considèrent que les défunts conservent leur libre-arbitre d’accepter ou de refuser ce baptême. Dans ce but, l’Eglise a créé la plus grande bibliothèque généalogique au monde qui est accessible à tous (voir www.familysearch.org). Cette croyance rend le salut potentiellement universel et est une preuve de l’amour de Dieu pour tous ses enfants.

Du fait de l’importance accordée à la généalogie et à l’histoire familiale en général, jeunes et moins jeunes développent une conscience plus forte de leurs racines, de leur identité et de leur appartenance.

 

Une Église tournée vers les autres 

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Nous avons en permanence 90 000 missionnaires de par le monde. Des garçons et des filles âgés de 18 à 25 qui consacrent de 18 à 24 mois à prêcher bénévolement l’Évangile de Jésus-Christ. Leur mission achevée, ils reprennent leurs études ou retournent à la vie professionnelle.

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S’y ajoutent quelques milliers de couples à la retraite engagés le plus souvent dans des missions dites de « service », essentiellement dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

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En tant que disciples de Jésus-Christ, nous consacrons beaucoup de temps, de moyens financiers et d’énergie à soutenir les causes humanitaires et aider les nécessiteux. Les fidèles qui le souhaitent et dont la santé le permet, s’abstiennent de nourriture et de boisson une fois par mois pendant 24 heures et versent l’argent ainsi économisé à un fonds d’entraide mondial.

Notre programme d’entraide, qui a vu le jour en 1936, met fortement l’accent sur les valeurs du travail et de l’autonomie, l’objectif étant « d’établir, dans la mesure du possible, un système selon lequel la malédiction de l’oisiveté serait éliminée, les maux du chômage abolis, et l’indépendance, l’industrie, l’économie et le respect de soi rétablis… Le but de l’Eglise est d’aider les gens à se prendre en charge. Le travail doit retrouver sa place de principe directeur de la vie des membres de l’Église »

Depuis 2002, l’Église a créé un Fonds Perpétuel d'Éducation grâce auquel des prêts peuvent être consentis à des jeunes adultes ou à de jeunes couples sans qualification professionnelle. Ces prêts ouvrent accès à des formations professionnalisantes, brisant ainsi le cycle de la pauvreté en rendant les individus autonomes. Plus de 59 000 jeunes ont ainsi bénéficié de ce programme dans 58 pays.

 

Les mormons de France

Selon une enquête récente*, le profil sociologique des mormons de France correspond à celui de la population française quant à la répartition des sexes, la pyramide des âges, la distribution socio-professionnelle, les revenus et les études. Seules différences notables : les mormons français font plus d’enfants, ont un niveau moyen d’instruction plus élevé, parlent davantage de langues et défendent les valeurs traditionnelles. En revanche, ils se répartissent sur l’ensemble de l’échiquier politique, sont très engagés dans la vie associative et soutiennent généreusement les causes humanitaires. Au total, ils s’inscrivent parfaitement dans le paysage pluraliste de la société française.

 Il y a 37 400 saints des derniers jours en France métropolitaine (25 000 dans les DOM-TOM), répartis dans 10 centres régionaux ou « pieux » et 110 paroisses. Le pieu de Rennes compte 2600 fidèles et douze paroisses, dont celle de Quimper.

* Dans le cadre d’une thèse de doctorat présentée en 2008 à l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE, Paris-Sorbonne).

 

Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ICI

 

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