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Mormons en Cornouaille

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29 mai 2015

Discutez avec les représentants de l'Eglise

 

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Elder Chen et Elder Congerton

Nos missionnaires sont à votre disposition au 07 62 93 97 84.

 

 

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29 mai 2015

Évènements futurs de l'Eglise en France.

2 mai 2015

Alexis Defranchi

1 mai 2015

Message du mois de mai 2015.

Le plan du bonheur


L’activité dans l’Église a pour but d’assurer le bonheur au foyer d’un homme, d’une femme et de leurs enfants et leur scellement pour le temps et pour toute l’éternité.

Il y a de nombreuses années, après la Deuxième Guerre mondiale, j’étais étudiant à l’université. J’y ai rencontré Donna Smith. Vers cette période, j’ai lu que deux ingrédients essentiels d’un mariage réussi sont un biscuit et un baiser. Je pensais que c’était un bon équilibre.

J’allais à l’université le matin, puis je rentrais à Brigham City pour travailler dans le garage de mon père l’après-midi. Donna assistait au cours des arts ménagers en fin de matinée. Je m’arrêtais devant sa classe avant de partir. La porte avait une vitre en verre dépoli, mais, lorsque je m’en approchais, elle pouvait voir mon ombre à travers. Elle se glissait dehors pour me donner un biscuit et un baiser. On connaît la suite. Nous nous sommes mariés au temple de Salt Lake City et la grande aventure de notre vie a commencé.

Au fil des années, j’ai souvent enseigné un principe important : L’activité dans l’Église a pour but d’assurer le bonheur au foyer d’un homme, d’une femme et de leurs enfants, scellés pour le temps et pour toute l’éternité.

Au commencement :

« Les Dieux descendirent organiser l’homme à leur image, le former à l’image des Dieux, former l’homme et la femme.

« Et les Dieux dirent : Nous les bénirons. Et les Dieux dirent : Nous les rendrons féconds et nous les ferons multiplier, remplir la terre, et l’assujettir ». (Abraham 4:27–28).

Et c’est ainsi que le cycle de la vie humaine a commencé sur la terre quand « Adam connut sa femme, [qu’]elle lui enfanta des fils et des filles, et [qu’]ils commencèrent à se multiplier et à remplir la terre.

« Et […] les fils et les filles d’Adam commencèrent à se séparer deux par deux dans le pays, […] et eux aussi engendrèrent des fils et des filles » (Moses 5:2–3).

Le commandement de multiplier et de remplir la terre n’a jamais été abrogé. Il est indispensable au plan de rédemption et il est la source du bonheur humain. Par le juste exercice de ce pouvoir, nous pouvons nous approcher de notre Père céleste et connaître une plénitude de joie, et même la divinité. Le pouvoir de procréation n’est pas une partie subalterne du plan du bonheur ; il est la clé du bonheur.

Le désir du genre humain de s’accoupler est quelque chose de constant et de puissant. Notre bonheur dans la condition mortelle, notre joie et notre exaltation, dépendent de la manière dont nous réagissons à ces désirs physiques persistants et puissants. Tandis que le pouvoir de procréation se développe au début de la vie de l’homme et de la femme, il se produit, de manière naturelle, des sensations très personnelles différentes de toute autre sensation physique.

Idéalement, l’union commence par une période romantique. Bien que les coutumes puissent être différentes, cette période est marquée de sentiments d’excitation, d’attente, et parfois de rejet. Il y a des clairs de lune et des roses, des lettres d’amour, des chansons d’amour, de la poésie, des mains qui se tiennent, et d’autres expressions d’affection entre le jeune homme et la jeune fille. Le monde disparaît autour du couple qui se sent heureux.

Et si vous pensez que les merveilleux désirs émotionnels et physiques d’un jeune amour romantique sont le summum des possibilités qu’offre la source de la vie, c’est que vous n’avez pas encore vécu assez longtemps pour voir le dévouement et le bien-être que procure l’amour après des années de mariage. Les couples mariés sont éprouvés par la tentation, les malentendus, les problèmes financiers, les crises familiales, la maladie ; et pendant tout ce temps l’amour se fortifie. L’amour parvenu à maturité apporte une félicité que les jeunes mariés ne peuvent soupçonner.

Le véritable amour requiert que l’on attende jusque après le mariage pour les expressions d’affection qui donnent cours aux pouvoirs sacrés de la source de la vie. Cela signifie qu’il faut éviter les situations où le désir physique pourrait devenir incontrôlable. L’amour pur présuppose que ce n’est qu’après une promesse de fidélité éternelle, une cérémonie officielle et légale, et idéalement l’ordonnance de scellement dans le temple, que les pouvoirs de procréation sont utilisés aux yeux de Dieu pour exprimer tout son amour. Ils doivent être utilisés  exclusivement  avec la personne qui est notre conjoint éternel.

Lorsqu’il se fait de manière digne, ce processus combine les sensations physiques, émotionnelles et spirituelles les plus exquises et les plus exaltantes associées au mot amour. Cette partie de la vie n’a ni égal, ni équivalent, tout au long de la vie terrestre. Si l'on contracte et respecte les alliances, le mariage durera éternellement, « car c’est là que sont conférées les clés de la sainte prêtrise afin que vous receviez honneur et gloire » (D&A 124:34), « laquelle gloire sera une plénitude et une continuation des postérités pour toujours et à jamais » (D&A 132:19).

Mais l’amour romantique est incomplet ; c’est un prélude. L’amour est nourri par la naissance d’enfants, qui viennent de la source de la vie confiée aux couples dans le mariage. La conception a lieu dans les étreintes du mari et de la femme. Un corps minuscule commence à se former suivant un schéma d’une complexité magnifique. Un enfant paraît dans le miracle de la naissance, créé à l’image de son père et de sa mère terrestres. Dans son corps mortel il y a un esprit, capable de ressentir et de percevoir des choses spirituelles. Le corps mortel de l’enfant a, à l’état latent, le pouvoir d’engendrer une descendance à sa propre image.

« L’esprit et le corps sont l’âme de l’homme » (D&A 88:15), et il nous faut obéir à des lois spirituelles et physiques si nous voulons être heureux. Il y a des lois éternelles, dont les lois inhérentes à ce pouvoir de donner la vie, « irrévocablement décrétées dans les cieux avant la fondation de ce monde, sur lesquelles reposent toutes les bénédictions » (D&A 130:20). Ces lois spirituelles définissent les principes de moralité pour l’humanité (voir TJS, Romains 7:14–15 ; 2}Néphi 2:5 ; D&A 29:34 ; 134:6). Il y a des alliances qui lient, scellent, protègent et apportent la promesse de bénédictions éternelles.

Alma a lancé cette exhortation à son fils Shiblon : « Veille […] à tenir toutes tes passions en bride, afin d’être rempli d’amour » (Alma 38:12). On utilise une bride pour guider, pour diriger et pour réfréner. Nos passions doivent être contrôlées. Lorsqu’il est utilisé légitimement, le pouvoir de procréation est une bénédiction et un moyen de sanctification (voir Enseignements des présidents de l’Église : Joseph F. Smith 1999, p. 158.

Les tentations sont présentes à chaque instant. Parce qu’il ne peut pas donner la vie, l’adversaire est jaloux de tous les êtres qui ont ce pouvoir divin. Lui et ceux qui l’ont suivi ont été chassés et ont perdu le droit d’avoir un corps mortel. « Il cherche à rendre tous les hommes malheureux comme lui » (2 Néphi 2:27). Il vous tentera, s’il le peut, à dégrader, à corrompre et, si possible, à détruire ce don par lequel nous pouvons, si nous sommes dignes, avoir un accroissement éternel (voir D&A 132:28–31).

Si nous souillons notre source de vie ou menons d’autres personnes à transgresser, nous recevrons des châtiments si « extrêmes » et « intolérables » (voir D&A 19:15) qu’aucun plaisir physique ne peut les compenser.

Alma a dit à Corianton : « Ne sais-tu pas, mon fils, que ces choses-là sont une abomination aux yeux du Seigneur ; oui, extrêmement abominables par-dessus tous les péchés, si ce n’est l’effusion du sang innocent ou le reniement du Saint-Esprit ? » (Alma 39:5). Nous ne pouvons pas échapper aux conséquences lorsque nous transgressons.

La seule expression légitime et autorisée du pouvoir de procréation n’est qu’entre le mari et la femme, un homme et une femme, légalement mariés. Toute autre pratique est contraire aux commandements de Dieu. Ne succombez pas aux tentations affreuses de l’adversaire, car pour toute transgression il faudra payer jusqu’au « dernier quadrant » (Matthieu 5:26).

La générosité et la miséricorde de Dieu ne sont nulle part ailleurs plus manifestes que dans le repentir.

Lorsqu’il est blessé, notre corps physique est capable de se réparer tout seul, parfois avec l’aide d’un médecin. Cependant, si les dommages sont importants, on gardera parfois une cicatrice qui rappellera la blessure.

La chose est différente avec notre corps d’esprit. Notre esprit est endommagé lorsque nous commettons des fautes et péchons. Mais, à l’inverse de notre corps mortel, lorsque le processus du repentir est complet, on ne garde aucune cicatrice grâce à l’expiation de Jésus-Christ. La promesse est la suivante : « Voici, celui qui s’est repenti de ses péchés est pardonné, et moi, le Seigneur, je ne m’en souviens plus » (D&A 58:42).

Lorsqu’on parle de mariage et de vie de famille une question vient inévitablement à l’esprit : « Et les exceptions ? » Certaines personnes viennent au monde avec des limitations et ne peuvent pas engendrer. Il y a des personnes qui n’ont rien fait de mal mais dont le mariage est détruit en raison de l’infidélité de leur conjoint. D’autres personnes ne se marient pas, mènent une vie digne mais restent seules.

Pour l’heure, voici une consolation : Dieu est notre Père ! Tout l’amour et toute la générosité d’un père terrestre idéal sont magnifiés, au-delà de la compréhension d’un esprit mortel, en celui qui est notre Père et notre Dieu. Ses jugements sont justes, sa miséricorde est sans limite, sa capacité de compenser ce qui aurait pu manquer est au-delà de toute comparaison terrestre. « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Corinthiens 15:19).

Maintenant, j’utilise avec respect le mot temple. Je vois une salle de scellement et un autel, avec un jeune couple agenouillé. Cette ordonnance sacrée du temple est bien plus qu’un mariage, car cette union peut être scellée par le Saint-Esprit de promesse, et les Écritures déclarent que nous hériterons « des trônes, des royaumes, des principautés, des puissances, des dominations » (D&A 132:19). Je vois la joie qui attend les personnes qui acceptent ce don divin et l’utilisent dignement.

Donna Smith Packer et moi sommes unis dans le mariage depuis bientôt soixante-dix ans. Pour parler de ma femme, la mère de nos enfants, je ne trouve pas les mots. Le sentiment est si profond et la reconnaissance si grande que je ne saurai presque l’exprimer. Nos enfants et nos petits-enfants sont notre plus grande récompense dans cette vie et dans la vie à venir. À l’approche de la fin de nos jours terrestres ensemble, je suis reconnaissant pour chaque moment que je passe à ses côtés et pour la promesse du Seigneur qu’il n’y aura pas de fin.

Je rends témoignage que Jésus est le Christ et le Fils du Dieu vivant. Il est à la tête de l’Église. Grâce à son expiation et au pouvoir de la prêtrise, la famille qui commence dans la condition mortelle peut perdurer à toute éternité. L’Expiation qui peut racheter chacun de nous, ne laisse aucune cicatrice. Ce qui signifie que quoi que nous ayons fait, ou quel que soit l’endroit où nous sommes allés, ou quoi qu’il ait pu se passer, si nous nous repentons vraiment, il a promis qu’il expierait. Et quand il a expié, c’est ce que cela a établi. Il y en a tant parmi nous qui se débattent, en quelque sorte, avec des sentiments de culpabilité, ne sachant pas vraiment comment s’échapper. Vous vous échappez en acceptant l’Expiation du Christ, et tout ce qui était chagrin peut se changer en beauté, en amour et en éternité.

Je suis très reconnaissant pour les bénédictions du Seigneur Jésus-Christ, pour le pouvoir de la procréation, pour le pouvoir de la rédemption, pour l’Expiation, l’Expiation qui peut laver chaque tache quelle que soit sa difficulté, sa durée, où le nombre de fois où on l’a répétée. L’Expiation peut vous libérer à nouveau pour aller de l’avant, avec pureté et dignité, pour poursuivre le chemin que vous avez choisi.

Je rends témoignage que Dieu vit, que Jésus est le Christ, que l’Expiation n’est pas quelque chose de général accompli pour toute l’Église. L’Expiation est individuelle, et s’il y a quelque chose qui vous ennuie, parfois depuis si longtemps, que vous pouvez à peine vous en souvenir, ayez recours à l’Expiation. Elle lavera cette chose, et vous, comme Jésus le fait, ne vous souviendrez plus de vos péchés. Au nom de Jésus-Christ. Amen.

1 avril 2015

Message du mois d'avril 2015

Chaque épreuve peut susciter une foi plus grande

À sept ans, quand j’ai appris que mon père était mort dans un accident, j’ai prié pour qu’il y ait un miracle.

Quand j’étais enfant, l’un de mes meilleurs moments de la journée était quand j’attendais que mon père rentre du travail. Je regardais par la fenêtre, je le voyais arriver et je comptais chacun de ses pas jusqu’à la maison, attendant avec impatience la joie que procurait sa présence. Jamais je n’avais imaginé que je devrais vivre sans ces émotions.

Un jour, alors que j’avais sept ans, à la place de mon père c’est un homme au visage sombre qui est arrivé et qui, sur le pas de la porte, nous a annoncé que mon père avait été tué dans un accident.

Ce jour-là je suis restée silencieuse. J’ai regardé mon petit frère de quatre ans et ma mère, si jeune et seule désormais, et je n’ai pas pleuré. Je me suis dit que cela ne pouvait pas être vrai ; alors je suis allée à la fenêtre et j’ai fixé la rue. J’ai commencé à éprouver une douleur intolérable peser sur mes épaules, un poids qui ne me permettait pas de respirer normalement, une pression qui m’opprimait.

Peu de temps après la mort de mon père, je suis allée seule dans ma chambre à la tombée du jour et, comme on me l’avait enseigné, j’ai prié mon Père céleste. Je l’ai imploré de me permettre de revoir mon père que j’aimais tant, juste pour le serrer dans mes bras. J’étais certaine au fond de mon cœur que notre Père céleste pouvait m’accorder ce miracle.

Je n’ai pas pu serrer mon père dans mes bras ce jour-là, mais j’ai reçu bien davantage. Il m’a semblé sentir les mains du Sauveur sur mes épaules. Sa présence était presque tangible lorsqu’il a ôté le poids qui pesait sur ma poitrine.

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Illustration James Johnson

Aujourd’hui, une vingtaine d’années plus tard, cet apaisement ne m’a jamais quittée. Par moments, j’ai éprouvé de la tristesse mais je n’ai jamais ressenti le vide causé par la perte de mon père. Avec le recul, je peux voir les nombreuses fois où l’Esprit est venu me consoler, m’aider et me montrer la manière de suivre les pas précieux du Sauveur. Je peux sentir sa présence dans ma vie grâce à cette première épreuve qui m’aide à placer celles de tous les jours dans une perspective éternelle. Je sais que c’est l’Évangile qui nous permet de sentir la main invisible du Sauveur.

Je me suis mariée pour l’éternité et, aujourd’hui, mon mari et moi avons trois petites filles qui donnent à notre foyer un avant-goût des cieux. Quand je les vois, je me réjouis de la paix que me procure la connaissance que chaque tristesse, chaque épreuve et chaque difficulté qu’elles rencontreront pourra susciter une foi plus grande, un témoignage renouvelé et de merveilleux miracles. Je me réjouis d’avoir la certitude profonde que, lorsqu’elles auront besoin de quelque chose qui dépasse ce que mon mari ou moi pourrons donner, elles seront protégées, réconfortées et sauvées tout comme je l’ai été.

Le Sauveur peut guérir et fortifier

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« Et, grâce à son sacrifice infini et éternel (voir Alma 34:14), il a une empathie parfaite et il peut nous tendre son bras miséricordieux. Il peut aller vers nous, nous toucher, nous secourir, nous guérir et nous fortifier pour que nous soyons plus que ce que nous pourrions jamais être, et nous aider à faire ce que nous ne pourrions jamais faire en ne nous appuyant que sur notre propre pouvoir. […]

Les fardeaux propres à chacun d’entre nous nous aident à nous reposer sur les mérites, la miséricorde et la grâce du saint Messie (voir 2 Néphi 2:8).
Je témoigne et promets que le Sauveur nous aidera à supporter nos fardeaux avec facilité (voir Mosiah 24:15). »
Voir David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, « Supporter leurs fardeaux avec facilité », Le Liahona,mai 2014, p. 90.

Apprendre de ses épreuves

Bien qu’il soit important de prier pour recevoir de la force et de l’aide en temps d’épreuve, il est aussi important de prier afin d’apprendre de ses épreuves. Vous pouvez prier afin d’avoir « des yeux pour voir, des oreilles pour entendre » (Deutéronome 29:4) les manifestations de la miséricorde et de la grâce du Sauveur dans votre vie (voir Éther 6:12).

Vous pourriez écrire dans votre journal certains des enseignements que vous avez tirés de moments difficiles de votre vie et certaines des preuves de l’amour de notre Père céleste que vous avez eues dans ces moments-là.

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30 mars 2015

Conférence générale

 

 Conférence générale de l'Eglise les 4 et 5 avril

voir aussi sur le site de l'Eglise ....  ICI

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Des millions de personnes seront touchées individuellement par les messages diffusés lors de la conférence générale.
Notre prophète vivant Tomas S. Monson s'adressera au monde. Vous pouvez suivre en direct la Conférence Générale sur Internet à cette adresse.

      Horaires en France :

  • samedi 4 avril 16H00 - 17H30 session soeurs
  • samedi 4 avril 18H00 - 20H00 session pour tous
  • dimanche 5 avril 10H00 - 12H00 session de la Prêtrise
  • dimanche 5 avril 14H00 - 16H00  session pour tous 

 

1 mars 2015

Récit de ma conversion

Par Dominique Lucas 

 

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            Lorsque j’étais petit, je voulais devenir prêtre dans l’Église catholique. Je me sentais comme poussé vers cette voie, animé du désir sincère de faire le bien, de servir les autres, d’être juste.
 
            A l’âge de onze ans, je suis donc rentré au séminaire catholique de Sainte-Anne-d’Auray (56) pour y  suivre mes études secondaires et me préparer au sacerdoce.
 
            Vers l’âge de treize ans, j’ai pris conscience de mon attirance pour le sexe opposé. J’ai alors commencé à me dire que ce serait difficile pour moi de vivre sans une femme à mes côtés, sans famille, sans enfants. J’étais tiraillé, pour ne pas dire écartelé, entre mon désir de devenir prêtre catholique, donc célibataire, et mon aspiration à me marier et à fonder une famille.
 
            Ce conflit intérieur à duré tout le temps de mon adolescence, pour atteindre son paroxysme lors de ma 1ère année de « grand séminaire » à Saint-Brieuc (juste après mon BAC). Ce déchirement, combiné à une remise en cause profonde des fondements de ma foi, m’a conduit à l’âge de vingt ans à abandonner mon projet de devenir prêtre catholique.
 
            Ont suivi de longs mois d’errance spirituelle et de relâchement moral. Heureusement, ce fut aussi le doux moment où j’ai rencontré celle qui est aujourd’hui mon épouse éternelle. Elle fut pour moi, à cette époque de grande turbulence, une ancre et un havre de paix. Bien que nous nous soyons mariés à l’église catholique, alors que j’avais 23 ans, ma croyance en Dieu s’était effondrée. J’avais commencé à tourner mes regards vers d’autres solutions « terrestres », pour tout dire politiques. Il m’apparaissait que la solution aux maux de ce monde était à chercher dans une analyse et des décisions politiques. Ce fut ma période « rouge vermeil ». 
 
            Mais, alors même que je m’éloignais d’une manière apparemment irrémédiable de Dieu, deux  gentils missionnaires de l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (Mormons) nous ont accostés un jour dans la rue et nous ont proposé de nous délivrer un « message sur la famille ». Heureusement, une fois encore, mon épouse accepta l’invitation. Si j’avais été seul ce jour là, j’aurais sûrement refusé de les recevoir.
 
            Bien que nous ayons employé notre première soirée à tenter (sans le moindre succès d’ailleurs) de déstabiliser les missionnaires par nos remarques un peu sarcastiques, je ne peux nier que leur calme, la beauté de leur message, leur rayonnement spirituel, leur pureté même, m’impressionnèrent.
 
            Je me souviens du second rendez-vous, où, cette fois nous les reçûmes dans la salle à manger, et non dans la cuisine comme la première fois. C’était plus chaleureux, et nous étions plus réceptifs. Néanmoins, j’étais toujours extrêmement sceptique et critique. Une de mes phrases let-motif pour couper court à tout approfondissement des points de doctrine qui m’étaient présentés était : « Mais moi je ne crois pas en Dieu ! ». A quoi les missionnaires répondaient invariablement : « Supposons un instant, Monsieur Lucas, que Dieu existe bel et bien .. ! ».
 
            Je me souviens très bien qu’à l’issue de notre troisième échange, je me suis secrètement fait la réflexion au sujet du plan de salut : «  Je ne sais pas si c’est vrai, mais si ça l’est, c’est tout simplement merveilleux ! ….
 
            Il y eut d’autres discussions, et assez vite certains efforts de notre part, comme nous mettre à genoux  pour prier à haute voix. C’était difficile et étrange, mais nous l’avons fait honnêtement. Il me semble que c’est à cause de cela en grande partie que le message de l’Évangile a pu commencer à pénétrer les fibres de notre cœur.
 
            Le départ des deux missionnaires qui avaient commencé à nous enseigner et l’arrivée de deux remplaçants a été décisif pour notre progression. En effet, les deux nouveaux missionnaires étaient probablement plus « classiques » dans leur approche, et vraisemblablement aussi plus respectueux des règles, (ils ne quittaient pas par exemple la maison à 1h du matin, comme c’est arrivé une fois avec la 1ere équipe !). Ils nous ont surtout encouragés à relever le défi d’être baptisés trois semaines plus tard. C’était un énorme défi pour nous qui étions si fragiles et si peu sûrs de nous, mais, d’une manière que j’ai encore du mal à expliquer aujourd’hui, nous l’avons fait. Un mois plus tard (le 16 juillet 1977), donc seulement une petite semaine après la date fixée, nous étions baptisés dans la mer à Larmor-Plage.(56).
 
            Ce fut un moment de délices. Il était à peine 8 heures du matin. Il faisait un temps magnifique, sept personnes étaient présentes : mon épouse et moi, notre fils Ronan âgé de 18 mois, Elder Ploeger et Elder Martin, une sœur de l’Église, et une amie de l’Église. La mer était si calme ! C’était comme si notre Père Céleste avait apprêté ce lieu pour nous. Un souvenir ineffaçable !
 
            Après avoir été confirmés à l’église, nous sommes revenus à la maison, et y avons invité les missionnaires. C’est alors que j’ai eu ma première expérience spirituelle consciente. Alors que je faisais cuire du poisson, j’ai ressenti la douce et merveilleuse influence de l’Esprit m’envelopper et me témoigner de la véracité de l’Évangile rétabli. Ce fut une expérience à la fois douce et puissante. J’étais touché, recueilli…sans quitter des yeux la cuisson du poisson ! Un autre moment irremplaçable.
 
            Depuis ce moment, j’ai ressenti des milliers de fois la véracité de cette œuvre. J’aime la façon dont l’Esprit nous touche et travaille à nous perfectionner, touche après touche, jour après jour. 
 
            Je témoigne que cette œuvre est vraie. Dieu vit, il est notre Père bien aimé. Jésus-Christ est notre Sauveur aimant et compatissant. Le Saint-Esprit est un compagnon merveilleux et attentif à nos besoins.
 
            Je témoigne aussi du rétablissement miraculeux de l’Église de Jésus-Christ en ces derniers jours en prévision du retour glorieux du Sauveur.
 
            Je me sens tellement béni d’avoir rencontré ces jeunes-hommes de Dieu au début de ma vie d’adulte. Je suis reconnaissant pour ma douce et tendre épouse et pour mes enfants, nos nobles « rameaux ». Reconnaissant d’avoir pu concilier l’inconciliable : mariage et prêtrise ! Reconnaissant aussi pour mes ancêtres qui m’ont précédé et à qui je dois la vie ! Reconnaissant enfin pour tous ceux, membres et dirigeants, qui ont béni, bénissent, et béniront encore ma vie.
 
Dominique Lucas 
Responsable de la paroisse de Quimper 

 

1 mars 2015

Découvrez qui nous sommes

Une Église mondiale

« Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours » est le nom officiel de notre Église, parfois connue sous le nom « d’Église mormone ». Le nom « Mormon » est tiré du Livre de Mormon, volume d’Écritures saintes comparable à la Bible, dont le rédacteur s’appelait Mormon. « Saints » fait référence aux membres de l’Église originelle : l’apôtre Paul s’adresse dans une des épîtres aux « saints » de Corinthe. « Derniers Jours » désigne notre époque par opposition aux « premiers jours » qui correspondent à l’époque du Christ.  

L’Église de Jésus-Christ a été rétablie en 1830 dans l’état de New York par Joseph Smith, son premier prophète et président. Elle a son siège à Salt Lake City en Utah. Son prophète et président actuel est Thomas S. Monson. Il est assisté de deux conseillers et de douze apôtres.

Nous sommes 15 millions de membres (6,4 millions aux États-Unis) répartis dans 176 pays et territoires. Nous construisons chaque jour un nouveau lieu de culte, financé par la dîme des membres . Nos assemblées locales sont dirigées par des fidèles - hommes et femmes - non professionnels et non rémunérés.

Les mormons sont des gens engagés et ouverts sur le monde. Ils participent  activement à la vie politique et au monde des affaires, du droit, de la médecine, de l’enseignement, des médias, du  sport, du spectacle …, où ils occupent souvent des postes de confiance. Le développement des talents intellectuels, artistiques et physiques est encouragé. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dispose d’un système éducatif de qualité et de plusieurs universités réputées, dont celle de Brigham Young en Utah.

Plusieurs études montrent que nous sommes en meilleure santé et vivons plus longtemps que la moyenne, en vertu d’un code de santé invitant à s’abstenir d’alcool, de thé et de café, à ne pas fumer et à ne pas consommer de drogue, à manger sainement et à faire régulièrement de l’exercice. « Un esprit sain dans un corps sain ».

 

Une Église chrétienne

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Comme son nom l’indique, l’Église de Jésus-Christ  des Saints des Derniers Jours est une Église chrétienne. Nous croyons que Jésus-Christ est le Sauveur de l’humanité et nous nous efforçons de modeler notre vie sur la sienne en suivant ses enseignements. Il est au centre de notre foi. Comme les autres Églises chrétiennes, nous commémorons chaque semaine son sacrifice expiatoire lors de notre service de culte. (Le_Christ_est_vivant)

Nous croyons en outre que l’âme est éternelle, que Dieu est le Père de notre esprit et que nous pouvons retourner auprès de lui après la mort. Il a préparé un plan et donné des commandements pour le bonheur de ses enfants sur cette terre et dans l’éternité. 

Nous croyons que  l’Église originelle du Christ a été perdue puis rétablie de nos jours. La prêtrise - l’autorité donnée aux hommes d’agir au nom de Dieu - a également été rétablie ainsi que toutes les ordonnances (sacrements) nécessaires au salut. Au printemps 1820, un jeune fermier du nom de Joseph Smith, ne sachant à quelle Église se joindre, invoqua le Père. Dieu lui apparut, accompagné de son Fils Jésus-Christ. Ce dernier lui donna les instructions pour rétablir son Église.

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Nous croyons en la sainte Bible, l’Ancien comme le Nouveau Testament. Nous croyons aussi au Livre de Mormon qui soutient et authentifie la Bible et témoigne de la divinité du Christ. Le Livre de Mormon est un autre témoignage de Jésus-Christ. 

Nous croyons que Dieu continue de parler aux hommes de nos jours. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours répond clairement aux grandes questions : Qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Pourquoi suis-je ici ? Y-a-t-il une vie après la vie ? Elle nous apprend comment vivre l’Évangile de Jésus-Christ au quotidien au foyer, au travail, en société.

Nous suivons un code moral élevé : « Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes et vertueux et que nous devons faire du bien à tous les hommes (…) Nous aspirons à tout ce qui est vertueux, aimable, de bonne réputation ou digne de louange. » (13ème article de foi).

Nous prônons la tolérance : « Nous réclamons le devoir sacré d’adorer le Dieu tout puissant selon les inspiration de notre conscience et nous concédons à tous les hommes ce même droit d’adorer comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu’ils veulent. » (11ème  article de foi)

 

Une Église centrée sur la famille

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 Nous considérons la famille comme l’institution la plus importante sur la terre et la cellule de base de l’Église et de la société. « Aucun succès ne peut compenser l’échec au foyer » a déclaré un de nos prophètes.

Nous sommes profondément attachés au mariage, défini comme l’union d’un homme et d’une femme. Contrairement à une opinion très répandue, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est formellement opposée à toute forme de polygamie. Nous croyons que le mariage entre l’homme et la femme est ordonné de Dieu et que la famille est essentielle au plan du Créateur. Les enfants ont le droit de naître dans les liens du mariage et d’être élevés par un père et une mère qui honorent leurs vœux de mariage dans la fidélité totale. Le bonheur en famille est assuré lorsque celle-ci s’appuie sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ. L’homme et la femme, le père et la mère agissent en partenaires égaux.

Les ordonnances (sacrements) les plus élevées et les plus sacrées de notre religion, tel que le mariage éternel, sont célébrés dans les saints temples. Le taux de divorce chez les couples ayant contracté un tel mariage est de loin inférieur à la moyenne.

Les mormons se réunissent chaque semaine pour la soirée familiale (en général le lundi soir), un moment récréatif et convivial qui favorise la transmission des valeurs et rapproche les générations. Cette tradition, qui remonte à 1915, contribue à créer un climat d’unité et de sécurité au foyer.

En lien avec la nature éternelle de l’esprit, la théologie de l’Église insiste sur la nécessité du baptême (accompli par immersion à partir de l’âge de huit ans) et invite à étendre cette pratique en faveur de ses ancêtres décédés. Il s’agit là de la doctrine du baptême pour les morts, pratiquée par les premiers chrétiens (voir 1 Corinthiens 15 : 29). Cette ordonnance ne peut être accomplie que dans un temple. Les Mormons considèrent que les défunts conservent leur libre-arbitre d’accepter ou de refuser ce baptême. Dans ce but, l’Eglise a créé la plus grande bibliothèque généalogique au monde qui est accessible à tous (voir www.familysearch.org). Cette croyance rend le salut potentiellement universel et est une preuve de l’amour de Dieu pour tous ses enfants.

Du fait de l’importance accordée à la généalogie et à l’histoire familiale en général, jeunes et moins jeunes développent une conscience plus forte de leurs racines, de leur identité et de leur appartenance.

 

Une Église tournée vers les autres 

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Nous avons en permanence 90 000 missionnaires de par le monde. Des garçons et des filles âgés de 18 à 25 qui consacrent de 18 à 24 mois à prêcher bénévolement l’Évangile de Jésus-Christ. Leur mission achevée, ils reprennent leurs études ou retournent à la vie professionnelle.

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S’y ajoutent quelques milliers de couples à la retraite engagés le plus souvent dans des missions dites de « service », essentiellement dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

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En tant que disciples de Jésus-Christ, nous consacrons beaucoup de temps, de moyens financiers et d’énergie à soutenir les causes humanitaires et aider les nécessiteux. Les fidèles qui le souhaitent et dont la santé le permet, s’abstiennent de nourriture et de boisson une fois par mois pendant 24 heures et versent l’argent ainsi économisé à un fonds d’entraide mondial.

Notre programme d’entraide, qui a vu le jour en 1936, met fortement l’accent sur les valeurs du travail et de l’autonomie, l’objectif étant « d’établir, dans la mesure du possible, un système selon lequel la malédiction de l’oisiveté serait éliminée, les maux du chômage abolis, et l’indépendance, l’industrie, l’économie et le respect de soi rétablis… Le but de l’Eglise est d’aider les gens à se prendre en charge. Le travail doit retrouver sa place de principe directeur de la vie des membres de l’Église »

Depuis 2002, l’Église a créé un Fonds Perpétuel d'Éducation grâce auquel des prêts peuvent être consentis à des jeunes adultes ou à de jeunes couples sans qualification professionnelle. Ces prêts ouvrent accès à des formations professionnalisantes, brisant ainsi le cycle de la pauvreté en rendant les individus autonomes. Plus de 59 000 jeunes ont ainsi bénéficié de ce programme dans 58 pays.

 

Les mormons de France

Selon une enquête récente*, le profil sociologique des mormons de France correspond à celui de la population française quant à la répartition des sexes, la pyramide des âges, la distribution socio-professionnelle, les revenus et les études. Seules différences notables : les mormons français font plus d’enfants, ont un niveau moyen d’instruction plus élevé, parlent davantage de langues et défendent les valeurs traditionnelles. En revanche, ils se répartissent sur l’ensemble de l’échiquier politique, sont très engagés dans la vie associative et soutiennent généreusement les causes humanitaires. Au total, ils s’inscrivent parfaitement dans le paysage pluraliste de la société française.

 Il y a 37 400 saints des derniers jours en France métropolitaine (25 000 dans les DOM-TOM), répartis dans 10 centres régionaux ou « pieux » et 110 paroisses. Le pieu de Rennes compte 2600 fidèles et douze paroisses, dont celle de Quimper.

* Dans le cadre d’une thèse de doctorat présentée en 2008 à l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE, Paris-Sorbonne).

 

Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ICI

 

25 février 2015

Questions courantes

 

Quelles sont les grandes caractéristiques de votre Eglise ?

. Église chrétienne : foi basée sur le Christ
. Église centrée sur la famille
. Croyance en la révélation continue
. Tout le monde participe, pas de clergé rémunéré
. Vaste programme d’entraide

Les Mormons sont-ils chrétiens ?
Nous croyons au Christ et nous prêchons le Christ. Notre Église s’appelle à juste titre « l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours »

Quelles sont les différences avec les catholiques, les protestants, les musulmans ?
La révélation continue : nous croyons que Dieu continue de parler aux hommes.    

Comment les mormons considèrent-ils la Bible ? Pourquoi la Bible n’est pas suffisante pour les Mormons ? 
Comme toutes les Églises chrétiennes, nous croyons que la Bible est la parole de Dieu. Le Livre de Mormon est un autre témoignage de Jésus-Christ. La Bible relate les rapports de Dieu avec le peuple de l’Ancien Monde, le Livre de Mormon ses rapports avec le peuple du Nouveau Monde.

Les Mormons sont riches. D’où vient tout cet argent ? Où va-t-il ?
Ils sont surtout généreux ! Prêcher l’Évangile de Jésus-Christ dans 176 pays et territoires implique des ressources importantes. Elles proviennent de la dîme versée par les fidèles. Notre clergé est bénévole.

C’est quoi la dîme ?
La dîme est le don volontaire d’un dixième de ses revenus au Seigneur (Malachie 3: 8-10). La dîme n’est pas collectée mais payée librement par les membres. L’argent de la dîme sert  à construire des lieux de culte  et à financer nos programmes : enseignement, généalogie, aide humanitaire ...

Église ou secte ?
Critères officiels d’une secte : déstabilisation mentale, exigences financières exorbitantes, rupture avec l’environnement d'origine,  atteinte à l'intégrité physique, embrigadement des enfants … Aucune de ces dérives n’existe au sein de notre Église. Les saints des derniers jours vivent normalement au sein de la collectivité et non en communauté, ils exercent un métier, leurs enfants vont à l’école et tous les soins médicaux sont acceptés. (voir_Rapport_parlementaire_de_1996)

Vous êtes une Église américaine n’est-ce pas ?
Pas plus que l’Église catholique est une Église italienne ! Plus sérieusement, nous sommes une Église mondiale présente dans 176 pays et territoires. Deux fidèles sur trois vivent en dehors des États-Unis. Il est exact que le siège de notre Église est à Salt Lake City (Utah).

Qu’est-ce que la cigarette a à voir avec la religion ?
Les mormons observent un code de santé révélé en 1833 : ils s’abstiennent d’alcool, de thé et de café, ne fument pas et ne consomment pas de drogue. Ils jouissent en général d’une bonne santé et ne connaissent pas les fléaux de l’alcoolisme, de la drogue …  « Un esprit sain dans un corps sain »

A quoi servent vos temples ? Pourquoi sont-ils fermés au public ? Est-ce secret ?
Le temple est le lieu le plus sacré des mormons. Appelé « Maison du Seigneur », il est réservé aux pratiquants qui paient la dîme et se conforment au code de santé et aux obligations morales de notre Église. C’est un lieu de méditation et aussi l’endroit où l’on peut contracter un mariage éternel. Le temple est un lieu sacré, non secret. Lorsque sa construction est achevée, des portes ouvertes sont organisées. (Voir site du temple de Paris)

Quelle est la différence entre un temple et une église ?
Les églises servent au culte dominical, à l'enseignement religieux et aux activités sociales ou récréatives et sont ouvertes à tous. Les temples sont des lieux sacrés réservés aux membres fidèles. Ils y reçoivent des enseignements plus approfondis sur le but de l’existence et y effectuent des ordonnances pour eux-mêmes (mariage, scellement des familles) comme pour les morts (mariage, baptêmes pour les morts). Il existe actuellement 142 temples dans le monde. Comme indiqué précédemment, cette œuvre est essentiellement fondée sur la conviction que les liens familiaux établis sur terre peuvent se prolonger dans l’au-delà

Pourquoi les Mormons sont-ils polygames ? 
Il n’y a aucun saint des derniers jours polygame. Le mariage plural a été officiellement aboli par l’Eglise en 1890. Ceux qui pratiquent la polygamie n’appartiennent pas à notre Église. Un homme qui pratiquerait la polygamie serait excommunié.
Voir article et vidéo officiels.

(rappel historique : à la suite de nombreuses persécutions sur le territoire américain dans les années 1840, les saints ont dû émigrer vers l’Ouest. Ce grand exode causa la mort de plus de 15000 personnes, dont de nombreux hommes. Face à ce problème et alors qu’il fallait s’installer dans un lieu désertique, la pratique biblique du  mariage plural fut rétablie. Elle permit surtout d’offrir un vrai foyer à toutes les femmes. Cette pratique a concerné 5% de la population masculine.)   

Etes-vous favorables à l’avortement ? 
Notre Église considère l’avortement comme une atteinte à la vie et le condamne. Pour autant, nous ne nous associons à aucune manifestation agressive. L’avortement est accepté dans des situations exceptionnelles (viol, inceste, risque de mort pour la mère ou l’enfant)

Pourquoi les mormons baptisent-ils les morts ? Tout le monde devient mormon ?
Comme les premiers chrétiens (1 Corinthiens 15:29), nous baptisons par procuration les personnes qui n’ont pas eu cette occasion de leur vivant. Ce sacrement essentiel (Jean 3:5) est accompli par une personne vivante en faveur d’une personne décédée. Il n’entre en vigueur que si cette dernière l’accepte.

Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas détenir la prêtrise dans votre Église ?
Nous croyons que les hommes et les femmes ont une valeur égale devant Dieu et devant la loi. Nous croyons aussi que leurs rôles sont complémentaires, non concurrents, notamment au sein du foyer où ils agissent en partenaires égaux. Les femmes par exemple détiennent le pouvoir de donner la vie et les hommes le pouvoir de la prêtrise, mais chacun utilise son pouvoir pour le bien commun. Personne ne se sent lésé. Par ailleurs, hommes et femmes occupent indistinctement des postes de dirigeants et d’enseignants dans l’Église. Tous sont encouragés à faire des études et à obtenir un bon niveau d’éducation.

Vous ne croyez pas en la Vierge n’est-ce pas ?
Nous avons le plus grand respect pour celle qui fut la mère de Jésus. Cependant, nous ne la prions pas, suivant en cela l’exhortation du Christ d’adresser nos prières à Dieu le Père.

Quelle est votre position par rapport à l’homosexualité ?
Nous rejetons toute forme d’homophobie : nous respectons les homosexuels en tant que fils et filles de Dieu. Pour autant, nous désapprouvons ceux qui pratiquent, prônent ou encouragent  les relations homosexuelles. Les seules relations sexuelles approuvées par Dieu sont celles existant entre un homme et une femme dans les liens du mariage.

Vous êtes donc contre le mariage de personnes de même sexe ?
Nous croyons que seul le mariage de l’homme et de la femme est ordonné de Dieu et que la famille est essentielle au plan que celui-ci a préparé pour la destinée éternelle de ses enfants. (« La Famille, Déclaration au monde »)

On dit que c’est très difficile de sortir de votre Église ?
Ce qui est difficile c’est plutôt d’y entrer car les conditions sont élevées. Pour en sortir, il suffit d’en formuler la demande.

Si vous avez d'autres questions, vous pouvez les poser ICI

 

 

25 février 2015

Message du mois de mars 2015

Suivez les prophètes

Thomas S. Monson

J’étais dans la Marine des États-Unis à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. J’étais matelot de deuxième classe, le grade le plus bas de la marine. Puis je me suis qualifié pour être matelot de première classe, puis quartier-maître.

La Deuxième Guerre mondiale finie, j’ai été démobilisé. Mais j’ai pris la décision que, si je retournais sous les drapeaux, je deviendrais officier. Je me suis dit : « plus de corvées de cuisine, d’astiquage de pont, si je peux l’éviter. »

Quand j’ai été démobilisé, je me suis engagé dans la réserve de la Marine des États-Unis. Je suis allé à l’exercice tous les lundis soirs. J’ai beaucoup étudié pour être au niveau. J’ai passé tous les examens imaginables : intellectuels, physiques et émotionnels. Enfin, j’ai reçu la bonne nouvelle : « Vous êtes accepté comme enseigne dans la réserve de la Marine des États-Unis. »

Heureux, je l’ai montrée à ma femme, Frances, et j’ai dit : « J’ai réussi ! J’ai réussi ! » Elle m’a embrassé et m’a dit : « Tu as travaillé suffisamment dur pour réussir. »

Il s’est alors produit quelque chose. J’ai été appelé comme conseiller dans l’épiscopat de ma paroisse. La réunion d’épiscopat était le soir de mon exercice dans la marine. J’étais placé devant un choix terrible. Je savais que je n’avais pas le temps de me consacrer à la réserve de la marine et à mes responsabilités dans l’épiscopat. Qu’est-ce que je devais faire ? Il me fallait prendre une décision.

J’ai prié. Ensuite, je suis allé voir l’homme qui était mon président de pieu quand j’étais jeune, Harold B. Lee, alors membre du Collège des douze apôtres. Je me suis assis en face de lui, à son bureau. Je lui ai dit combien je tenais à ce grade d’officier. En fait, je lui ai montré la lettre d’affectation que j’avais reçue.

Illustration Paul Mann

Après avoir réfléchi à la question pendant un moment, il m’a répondu : « Voici ce que vous devez faire, frère Monson. Écrivez une lettre à l’amirauté et dites que, du fait de votre appel comme membre de l’épiscopat, vous ne pouvez accepter ce grade d’officier dans la réserve de la marine. »

J’étais effondré. Il a ajouté : « Écrivez au commandant du douzième district de la marine, à San Francisco, pour demander à être relevé de la réserve. »

Je lui ai dit : « Frère Lee, vous ne connaissez pas les militaires. Bien sûr qu’ils ne me donneront pas ce grade d’officier, si je le refuse, mais le douzième district de la Marine ne va pas me laisser lui échapper. Avec la guerre qui menace en Corée, un sous-officier serait certainement appelé sous les drapeaux. Si je suis appelé, je préférerais retourner comme officier, mais ce ne sera pas le cas si je n’accepte pas ce poste de commandement. Êtes-vous sûr que c’est le conseil que vous avez à me donner ? »

Il a posé paternellement la main sur mon épaule, et m’a dit : « Frère Monson, ayez plus de foi. L’armée n’est pas pour vous. »

Je suis rentré chez moi. J’ai remis la lettre de promotion, tâchée de larmes, dans son enveloppe avec une lettre de refus. Puis j’ai écrit au douzième district de la marine en demandant à être relevé de la réserve.

Ma relève de la réserve de la marine faisait partie du dernier groupe traité avant la déclaration de guerre de Corée. Mon groupe de réservistes a été envoyé en service actif. Six semaines après avoir été appelé comme conseiller dans l’épiscopat, j’ai été appelé comme évêque de ma paroisse.

Je n’aurais pas le poste que j’ai aujourd’hui dans l’Église si je n’avais pas suivi le conseil d’un prophète, si je n’avais pas prié pour prendre une décision, et si je n’avais pas appris à chérir une importante vérité : la sagesse de Dieu peut paraître une folie aux yeux des hommes1. Mais la plus grande leçon que nous puissions apprendre dans la condition mortelle, c’est que lorsque Dieu commande et que ses enfants obéissent, ils auront toujours raison.

Quelqu’un a dit que le portail de l’histoire tourne sur de petits gonds et il en va de même de notre vie. Les décisions déterminent le destin. Mais nous ne sommes pas sans aide dans les décisions.

Si vous voulez voir la lumière des cieux, si vous voulez ressentir l’inspiration du Dieu Tout-Puissant, si vous voulez avoir dans le cœur le sentiment que votre Père céleste vous guide, alors suivez les prophètes de Dieu. Si vous suivez les prophètes, vous serez en terrain sûr.

 

Si vous avez des questions, vous pouvez les poser ICI 

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