Voici le mail-hebdo de la semaine du 27 décembre 2015 au 3 janvier 2016
=> Préparons-nous pour dimanche prochain :
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LE VRAI NOËL
Le vrai Noël est donné à qui a accepté le Christ dans sa vie.
Dans la brève épître de Paul aux Galates, il exprima une grande inquiétude à propos de leur incrédulité et de leur abandon de ses enseignements concernant le Christ.
Il leur écrivit : « Il est beau d’avoir du zèle pour ce qui est bien et en tout temps, et non pas seulement quand je suis présent parmi vous. Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous » (Galates 4:18-19). Autrement dit, Paul exprimait la douleur et l’angoisse dont il souffrirait jusqu’à ce que le Christ soit « formé » en eux. C’est une autre manière de dire « en Jésus-Christ », comme cette expression est utilisée à plusieurs reprises dans ses écrits.
Le Christ peut devenir partie de la vie des gens, et lorsque cela se produit vraiment, ils sont « en Jésus- Christ », le Christ est « formé » en eux. Cela présuppose que nous l’accueillions dans notre cœur et fassions de lui le contemporain vivant de notre vie. Il n’est pas seulement une vérité générale ou un fait historique, mais le Sauveur des hommes de toutes les époques et de tous les lieux. Lorsque nous nous efforçons de ressembler
au Christ, il est « formé » en nous ; si nous ouvrons la porte, il entrera ; si nous lui demandons conseil, il nous conseillera. Pour que le Christ soit « formé » en nous, nous devons croire en lui et en son Expiation. Cette foi au Christ et l’observance de ses commandements ne sont pas des contraintes pour nous. Par elles, les hommes sont libérés. Le Prince de la paix attend de nous donner la paix de l’esprit, ce qui peut faire de chacun de nous un instrument de cette paix.
Si nous aimons nos prochains comme nous-mêmes ;
Si dans nos richesses nous sommes pauvres en esprit et dans notre pauvreté riches de grâce ;
Si notre charité ne se vante point, mais est patiente et pleine de bonté ;
Si, lorsque notre frère demande du pain, nous faisons don de nous ; si chaque jour commence par une occasion et se termine par un accomplissement,
si petit soit-il, alors chaque jour est le jour du Christ et Noël est toujours proche.
(Dans Charles L. Wallis, éditeur, Words of Life, 1966, p. 33) [...]
Si vous désirez trouver le véritable esprit de Noël et goûter sa douceur, je vais vous proposer quelque chose. Dans l’agitation qui accompagne les fêtes de Noël, trouvez le temps de tourner votre cœur vers Dieu. Peut- être aux heures calmes et dans un endroit tranquille, et à genoux, seul ou avec vos êtres chers, remerciez Dieu des bonnes choses que vous avez reçues, demandez que son Esprit demeure en vous tandis que vous vous efforcez sincèrement de le servir et de respecter ses commandements. Il vous prendra par la main et tiendra ses promesses.
Voici le lien vers la vidéo de la veillée de Noël de la 1ère présidence : http://youtu.be/7cvehPAYvds
LES CHAUSSURES CÉLESTES DE MON COLLÈGUE MISSIONNAIRE
Il y a de nombreuses années, après avoir quitté le centre de formation des missionnaires de Provo, je suis
arrivé en Floride prêt et motivé pour commencer à œuvrer dans le champ de la mission. Quand j’ai rencontré mon nouveau collègue, nous nous sommes trouvés beaucoup de centres d’intérêt communs et notre équipe semblait être une parfaite combinaison.
Cependant, au bout de quelques semaines, j’ai remarqué des différences. Par exemple, j’étais prêt à faire du porte à porte tous les jours mais mon collègue n’était pas très enthousiasmé par cette idée. En fait, bien qu’étant l’aîné de l’équipe, il avait choisi de faire peu de porte à porte.
J’ai aussi remarqué qu’il parlait beaucoup de lui. Sa famille était aisée et il avait vécu de nombreuses expériences que moi de condition plus modeste, je n’avais jamais connues. Tout cela a fait que j’ai commencé à me sentir mal à l’aise, presque au point d’éprouver du ressentiment. Cette rancœur que je nourrissais à son égard m’affectait spirituellement, surtout lorsque j’essayais d’enseigner l’Évangile. Il fallait que je fasse quelque chose. Au début, j’ai pensé lui parler et simplement exprimer toutes mes frustrations. Mais j’ai opté pour une approche différente.
Chaque matin, à tour de rôle, mon collègue et moi prenions notre douche et nous préparions pour la jounée. Pendant qu’il prenait sa douche, j’ai décidé d’aller discrètement au pied de son lit et de lustrer ses chaussures. Après les avoir nettoyées et polies rapidement, je les ai reposées soigneusement à l’endroit où elles étaient. J’ai fait cela tous les matins pendant à peu près deux semaines.
Pendant cette période, j’ai remarque´ que mon ressentiment diminuait. Tandis que je rendais service à mon collègue, mon cœur a commencé à changer. Je ne lui ai jamais parlé de mon petit geste serviable. Mais, un jour, il a mentionné qu’il avait dû recevoir la bénédiction d’avoir des « chaussures célestes » parce qu’elles semblaient ne jamais se salir.
Cette expérience m’a appris deux grandes leçons. Premièrement, que le véritable problème venait de moi, bien que le catalyseur de ce que j’éprouvais ait été externe. Mon collègue était une bonne personne.
Deuxièmement, je savais qu’en général, nous servons les gens que nous aimons. Mais je ne m’étais pas rendu compte que ce principe marche aussi dans l’autre sens : nous finissons par aimer les gens que nous servons.
Michael Reid, Arizona (États-Unis)